LOV
Laboratoire d Océanographie de Villefranche, équipe B&B (Biodiversité et Biogéochimie)
Descriptif du laboratoire :
Le Laboratoire d’Océanographie de Villefranche (LOV), créé en janvier 2001, est le fruit de la fusion du Laboratoire d'Océanographie Biologique et Écologie du Plancton Marin (LOBEPM) et de la composante villefranchoise du Laboratoire de Physique et Chimie Marines (LPCM). Son mandat actuel (2014-2018) s'effectue sous la double tutelle de l'Université Pierre et Marie Curie et du Centre National de la Recherche Scientifique. Son institut de rattachement principal au CNRS est l'Institut National des Sciences de l'Univers. Certaines de ses thématiques sont également du ressort de l'Institut Écologie Environnement.
Les personnels du LOV se consacrent à la recherche fondamentale, à l'acquisition et à la divulgation de nouvelles connaissances, à la formation académique, et à l'observation. De nombreux champs scientifiques pluridisciplinaires de l'Océanographie biologique, physique et chimique sont abordés par ses trois équipes de recherche :
OMTAB : Optique, Télédétection Marine et Applications à la Biogéochimie
PEPS : Processus dans les Ecosystèmes Pélagiques
B & B : Biodiversité et Biogéochimie.
Descriptif de l’équipe de recherche ou de l’axe de recherche impliqué dans Phycotox :
L’équipe B&B du LOV est impliquée dans le GdR Phycotox Cette équipe est très pluridisciplinaire et couvre la biogéochimie, l’écologie et la biodiversité, des microbes aux métazoaires. Cette pluralité des thématiques prend tout son sens dans l’étude des réponses des écosystèmes marins aux changements environnementaux, où les approches biogéochimiques et l’étude de la biodiversité sont indispensables et indissociables pour comprendre les perturbations affectant les écosystèmes.
Nos deux principales thématiques de recherche sont (1) la biodiversité et les interactions biologiques et (2) la réponse des organismes et des écosystèmes aux changements environnementaux.
Thèmes de recherche :
1) Biodiversité et interactions biologiques : Les petits organismes marins, planctoniques ou benthiques, sont particulièrement adaptés pour tester les hypothèses liées à la biodiversité : on y trouve des représentants de groupes taxonomiques très variés, unicellulaires ou métazoaires, dont la petite taille et le temps de génération court permettent de nombreuses expérimentations. Les modèles d’études développés dans l’équipe, très diversifiés, sont liés à notre longue expérience dans les groupes suivants : virus, bactéries, microplancton (tintinnides et dinoflagellés), mésozooplancton (copépodes) et méiofaune. L'originalité de notre équipe consiste à intégrer non seulement les facteurs physiques et chimiques, mais également les interactions biologiques (compétition, prédation, parasitisme) comme facteur de régulation des populations et des communautés. Nos recherches visent à quantifier l’importance de ces interactions dans le maintien et l’évolution de la biodiversité.
2) Changement environnementaux et réponses des organismes et des écosystèmes : L’équipe aborde cette thématique à trois échelles spatiales : les changements globaux (réchauffement, acidification et désoxygénation), régionaux (apports de nutriments, de contaminants et de différentes formes du carbone) et locaux (urbanisation, prolifération d’espèces toxiques). Nous étudions la réponse des écosystèmes pélagiques et des écosystèmes benthiques. Les changements environnementaux n’affectant pas que la couche euphotique, la zone mésopélagique et la zone benthique profonde sont également étudiées. En plus des approches par observation et expérimentation classiques, nous utilisons les isotopes «traditionnels» (e.g. C) pour évaluer l’intensité des processus métaboliques et les isotopes dits "non-traditionnels" (e.g. Li, Mg, B) pour quantifier l'impact des changements environnementaux sur les espèces marines calcifiantes tels que les foraminifères et les coraux. Les applications concernent différentes échelles de temps, du réchauffement climatique et de l'acidification océanique actuellement en cours jusqu'aux événements responsables des extinctions de masse du Phanérozoïque.
Expertise des membres de B&B en relation avec le GDR Phycotox : diversité et écologie des protistes marins, dont les dinoflagellés planctoniques et benthiques, avec une mention particulière pour les espèces du genre Ostreopsis.
Responsable d'équipe : Rodolphe Lemée (lemee@obs-vlfr.fr)
Effectif (dont impliqué dans Phycotox) : l’équipe B&B du LOV comprend environ 25 personnes, dont 10 chercheurs ou enseignants-chercheurs, 6 ITAs et des post-doctorants et des étudiants (masters, thèses).
Les membres de l’équipe B&B impliqués dans le GdR sont Rodolphe Lemée (UPMC), John Dolan (CNRS), Luisa Mangialajo (UNS en détachement CNRS), Daniela Catania (thèse) et Sophie Marro (ITA). Aurélie Boisnoir (thèse, cologie Dino Antilles), et Anne-Sophie Pavaux (thèse, Ecotox Ostreopsis dans ANR OCEAN)
Implication/Rôle scientifique de l’équipe dans Phycotox :
L’équipe B&B est principalement impliquée dans l’axe 2 du GdR (Ecologie, diversité, physiologie et modélisation des HABs et implications dans la production de toxines), mais nous sommes également intéressés par l’axe 3 (Impact et transfert des phycotoxines dans les écosystèmes marins) et l’axe 5 (Enjeux socio-économiques).
Cette implication se fait principalement via l’étude des dinoflagellés benthiques toxiques, dans les zones tropicales (projet PROLITENSAN financé par la Fondation de France) ou en Méditerranée (projet européen ENPI transfrontalier M3HABs avec la France, l’Italie, le Liban et la Tunisie).
Coordonnées :
Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer
Université Pierre et Marie Curie
Laboratoire d'Océanographie de Villefranche
UMR 7093 CNRS UPMC
181 Chemin du Lazaret
06230 Villefranche-sur-mer
France
lemee@obs-vlfr.fr
En savoir plus: http://www.obs-vlfr.fr/LOV/
Télécharger UMR 7093 LOV.pdf