LBM-ILM
Laboratoire de Recherche sur les BioToxines marines
www.ilm.pf/microalgues
wwz.ifremer.fr/umr_eio
www.ciguatera.pf
Descriptif du laboratoire
Implanté au sein de l’Institut Louis Malardé (ILM) de Tahiti (Polynésie française), le Laboratoire de Recherche sur les BioToxines marines (LBM) a été créé en 1967. Très tôt, ses recherches se focalisent sur l’étude de la ciguatéra, une intoxication alimentaire hautement prévalente en Polynésie française. Le LBM a intégré l’UMR 241 EIO en 2012 au sein duquel il assure le pilotage de l’équipe ESSENTIA (Enjeux sanitaires et zoosanitaires dans les environnements insulaires océaniens). Depuis peu, le LBM a élargi le champ de ses recherches à :
(i) la surveillance d’autres espèces d’algues responsables de phénomènes de proliférations algales ou susceptibles d’entrainer l’émergence de nouveaux risques phycotoxiniques (palytoxines, azaspiracides, toxines imines cycliques, etc.) dans les lagons polynésiens;
(ii) des activités de type R&D avec le lancement en septembre 2019 d’un Centre de production de microalgues, notamment en vue de la commercialisation de standards de CTXs.
Descriptif des thématiques traitées
Thèmes de recherche :
La stratégie privilégiée par le LBM dans l’étude du phénomène ciguatéra, est une approche intégrée rendue possible grâce à la capitalisation d’un fonds de connaissances pluridisciplinaires acquis au cours de 5 décennies de recherche sur cette problématique. Les activités de recherche du LBM s’articulent autour des thématiques suivantes :
- surveillance épidémiologique des cas d'intoxication par biotoxines marines sur l’ensemble du territoire polynésien,
- veille technologique concernant les outils de détection des micro-algues et toxines associées présentes dans les réseaux trophiques marins (ciguatoxines et phycotoxines émergentes),
- évaluation du risque ciguatérique dans les lagons les plus vulnérables, pour une sécurisation sanitaire accrue des filières lagonaires
- études à visée biomédicale (outils diagnostic, formes chroniques de la maladie, efficacité des remèdes traditionnels dans le traitement de la Ciguatéra)
- actions d’éducation et de sensibilisation du grand public, coopération technique
In fine, ces recherches visent à doter la Polynésie française d'un réseau de surveillance et de prévention ad hoc des risques d’intoxications, en vue de l’exploitation durable de ses ressources lagonaires (voir programme CARISTO-Pf).
Plus récemment, et face à l’expansion du risque ciguatérique à l’échelle mondiale, le LBM a élargi ses centres d’intérêt aux nouvelles zones d’endémie de la maladie, notamment via son intégration à des réseaux de coopération nationale, régionale et internationale sur la thématique des biotoxines marines.
Domaines d’expertise :
- Surveillance épidémiologique de la ciguatéra ;
- Cultures in vitro de Gambierdiscus (algothèque)
- Purification et production de standards de CTXs (banque de CTXs)
- Réalisation de campagnes de terrain : cartographie des zones à risque
- Techniques de surveillance in situ : window-screens, SPATT
- Détection moléculaire de Gambierdiscus : qPCR
- Détection des biotoxines marines: tests CBA-N2a et RBA
- Actions de communication et de conseil à l’usage du grand public et des professionnels de santé
Responsable d'équipe:
Mireille Chinain Dr Sc, HDR
Tél : (+689) 40 416 458
Fax : (+689) 40 416 406
Email : mchinain@ilm.pf
Effectifs (dont personnel impliqué dans Phycotox) :
Le LBM compte 10 agents en contrat à durée indéterminée (5 chercheurs, 1 ingénieur d’étude et 4 techniciens supérieurs de laboratoire) et 1 doctorant et 1 CVD.
Chercheurs
- Mireille Chinain, Dr. Sc., HDR (ILM): Directrice de laboratoire. Diversité génétique et écotoxicologie de Gambierdiscus - Missions terrain
- Taiana Darius, Dr. Sc. (ILM): Détection des biotoxines marines (test de cytotoxicité (CBA-N2a) et test interaction ligand-récepteur (RBA) – Compétence en radioprotection
- Clémence Gatti, Dr. Sc. (ILM): Physiopathologie - Surveillance épidémiologique - Etudes biomédicales – Missions terrain
Le LBM accueille également à plein temps 2 chercheurs extérieurs dans le cadre de l’UMR-EIO :
- Mélanie Roué, Dr. Sc. (IRD), jusqu’en décembre 2021 : Chimie des toxines – Technologie SPATT - Détection des biotoxines marines (CBA-N2a) - Cultures in vitro de cyanobactéries benthiques marines.
- Hélène Martin-Yken, Dr. Sc., HDR (INRA/IRD), jusqu’en septembre 2020 : Physiologie et génétique des levures.
Ingénieur d’étude
- Jérôme Viallon (ILM): Cultures cellulaires -Détection des biotoxines marines (CBA-N2a) - Missions de terrain.
Techniciens de laboratoire
- Philippe Cruchet (ILM): Chimie des toxines (dont extraction et purification des CTXs).
- Taina Revel (ILM) : Biologie moléculaire (qPCR) – Détection des biotoxines marines (RBA).
- André Ung (ILM): Culture de micro-algues - Missions de terrain.
- Kevin Henry (ILM) : Culture de micro-algues - Missions de terrain.
Doctorant
- Sébastien Longo: (thèse GLOBALCIG), jusqu’en septembre 2020.
Contrat de Volontaire au Développement (CVD)
- Jean-Bastien Garrigues: jusqu'en octobre 2020
Implication/Rôle scientifique de l’équipe dans Phycotox :
Compte tenu de ses domaines d’expertise, le LRBT est plus particulièrement concerné par les axes suivants traités au sein du GDR Phycotox:
Axe 1 : Identification/caractérisation et devenir des ciguatoxines et de leur dérivés dans la chaîne alimentaire.
Axe 2 : Ecologie, diversité, physiologie de Gambierdiscus et implications dans la production de toxines
Axe 3 : Impact et transfert des phycotoxines dans les écosystèmes marins.
Coordonnées :
Laboratoire de Recherche sur les BioToxines marines (LBM)
Institut Louis Malardé
Rue du 5 mars 1797
BP 30, Papeete, Tahiti
98713 Polynésie française
Tél : (+689) 40 416 458
Fax : (+689) 40 416 406
En savoir plus
www.ilm.pf/microalgues
wwz.ifremer.fr/umr_eio
www.ciguatera.pf
Dernière mise à jour : 08 octobre 2019